jeudi 19 décembre 2013


Ne plus lire depuis longtemps, c’est comme perdre un ami important (proverbe chinois)

 

Qu’est-ce qu’un livre? Une histoire banale d’un héros? Une brique pleine de pages avec des mots ennuyeux? La vie sans intérêt d’une personne? Pour ceux qui ne connaissent pas la valeur d’un livre, oui!

Mais, pour ceux qui la reconnaissent, c’est tout autre chose. Pour certains, c’est une histoire que quelqu’un a accepté de partager : la vie de nos aïeux oubliés, le sort d’une personne qui a le courage de la raconter, les connaissances d’un individu pour sa passion, le savoir infini d’un explorateur.

Pour moi, les livres sont des portes vers les rêves, vers une autre vie. Car qui, par des moments difficiles, ne voudrait pas être ailleurs, même juste pour cinq minutes? Lire donne la possibilité de faire un long voyage sans quitter son chez-soi, le pouvoir de vivre une autre vie que la nôtre.

Quand je lis un livre, je traverse toujours une foule d’émotions, parfois en dix minutes seulement. Lire jusqu’à oublier l’heure. Lire pour rire avec Nogait d’Émeraude et Christian Pelletier. Pour connaître le tueur en série. Lire tard dans la nuit pour savoir si Samantha Westland va réussir à sortir vivante de la maison en flammes. Passer des heures interminables à la bibliothèque pour s’instruire de la vie au Japon médiéval.

Dans mon enfance, la lecture était déjà présente. Quand on lit une histoire pour la première fois, c’est pour connaître l’histoire. La deuxième fois, c’est pour la comprendre; la troisième fois, c’est pour la raconter à d’autres dans nos propres mots.

Si je ne lis plus, j’ai l’impression de perdre un plaisir du quotidien.  Mais, quand je me remets à lire, je retrouve un ami!

 

Élyse Caron

 
 
L’interminable attente de l’inévitable
 
— Max, vois-tu Dan?
— Non malheureusement!
— Ça fait deux heures déjà qu’il est parti.
Avec cette dernière phrase que Dominique vient de dire, le temps semble plus long maintenant. La nuit vient de tomber avec cette pluie qui n’arrête pas depuis ce matin. Dans cette cabane, nous sommes à l’abri de la température atroce accompagnée de ce vent froid de fin d’automne. Assis sur ma chaise au bord de la fenêtre à attendre que Dan revienne avec de l’essence pour le camion, je ne vois que du noir dans cette forêt qui me semble de plus en plus sauvage pour moi. Je suis le seul à penser ça, les autres trouvent que tout est normal dans cette forêt. Je m’éloigne de la fenêtre pour aller dans la chambre en faisant signe à Dominique d’aller se coucher lui aussi. Je vois que ça ne le presse pas d’aller dormir maintenant, avant que Dan soit arrivé, mais il n’a pas autre chose à faire pour le moment.        
Une heure après, dans la chambre, je finis par m’endormir sur ce lit si dur pour mon dos, mais bon! Ça fait l’affaire pour la dernière nuit dans cette cabane. Mon sommeil est si agité, je m’éveille plusieurs fois en sursaut et scrute l’obscurité qui m’entoure dans la pièce.
Plus d’une fois j`ai l’impression que quelque chose ou quelqu’un me touche pendant que je dors. Cependant, je recommence à peine à me rendormir que j’entends quelqu’un frapper à la porte.
Je sors vite de mon lit et cours regarder par la fenêtre à côté de la porte, mais rien! il fait trop noir. Dominique, à moitié endormi, arrive à côté de moi en me demandant pourquoi je suis levé. 
— Dominique, tu n’as pas entendu frapper à la porte?   
— Non, mais j’ai entendu courir. Pourquoi? Dan est là?
Sans réfléchir j’ouvre la porte, mais à ma surprise ce n’est pas Dan, mais bien une petite fille en pleurs devant nous.
La petite fille ne fait pas plus de 7 ou 8 ans à son apparence; elle a des cheveux noirs très longs et porte une robe bleue, mais elle est couverte de boue et trempée jusqu`aux os. Sans dire un mot, Dominique va chercher des serviettes. Je la fais entrer en lui demandant ce qu’elle fait là. Normalement, une fille de cet âge ne se trouve pas dans les bois et, de plus, il n’y a personne dans ce secteur, ça prend bien une heure avant de trouver la route.
Elle dit que ses parents ne bougent plus et qu’ils ont fait un accident. Mais elle ne m’en dit pas plus sur le sujet. Elle continue toujours de pleurer. Je dois en avoir le cœur net et comprendre ce qui se passe, je prends mon manteau en disant à Dominique que je vais dehors et qu’il doit rester dans la cabane avec elle. Je m’éloigne de la cabane pour prendre le sentier pour me rendre sur la route.                                
Après une heure je finis par trouver la route, il y a de la lumière, mais à peine, et la pluie commence enfin à s’arrêter. Je cours le plus vite possible en craignant le pire, on voit une voiture au bord de la route. En arrivant à côté, je remarque qu’il y a deux personnes à bord, ça doit être les parents de l’enfant. En me tournant la tête pour voir l’avant de la voiture je vois à terre un corps humain; en me retournant, je découvre avec horreur que c`est bien lui.
— Non, pas toi, Dan!
                       
        
 
 

lundi 16 décembre 2013


Salut mon ami, 

Je voulais te souhaiter une Bonne Année!

Luc, je suis déçu que cette année tu aies décidé de ne pas venir encore une fois!

J’espère que tu as passé du bon temps à faire ton aide humanitaire en Afrique.

Ta petite amie Samantha te fait dire salut, elle va aussi aller te rejoindre pour passer un peu de temps avec toi. Elle dit de l’attendre le 2 janvier à l’aéroport d’Ouagadougou.

Moi, j’ai passé une très belle soirée du Jour de l’An. Nous nous sommes amusés comme des petits gamins. Tu aurais aimé ça nous voir, c’était amusant, nous étions tous chauds. Jimmy a sauté sur un ballon pour enfant et il est tombé, c’était très drôle! J’ai joué quatre fois au poker indien. Tout le monde s’est amusé et on a ri tellement. Il s’est passé beaucoup de choses, tu aurais eu beaucoup de plaisir à nous voir nous amuser, on a fait beaucoup de jeux.

En bref, c’était pour te dire qu’on s’est bien amusés même si tu n’étais pas là.

Les autres ont aussi fait la connaissance de Cindy, ma nouvelle petite amie. Elle est très gentille; elle était gênée au début, mais à la fin, avec les jeux, elle s’est dégênée.

Jimmy a eu sa nouvelle voiture la journée du party, un cadeau de son père. 

J’ai fait la recette de gâteau que tu m’as donnée.

La prochaine fois, tâche d’être là. Ce serait très apprécié parce que nous, on est tes amis.

L’année prochaine, je vais aller te chercher moi-même si tu ne viens pas! Je vais te kidnapper pour que tu passes du bon temps.

Et arrête de penser aux autres et pense un peu à toi, pour une fois, mon ami…

Raphaël

 

Arkania

Chapitre 1

La porte vers un nouveau monde...

  Moi, Hikari Fujimoto, je vivais à Tokyo avec mes parents et mon jeune frère. Jusqu'au jour où j'ai été transporté dans un monde dans lequel la magie existait...

- Hikari réveille-toi ! tu vas être en retard à l'école, lui dit sa mère.

- Oui oui. dis-je toujours endormi.

- Plus vite que ça!

    Moi, Hikari Fujimoto, 15 ans, un peu trop petit pour mon âge, cheveux blancs et un peu trop mince,je vais au lycée Yakusa-kita. Un lycée bien banal, mais que j’ aime bien.

- Salut Hikari.

- Salut Rai.

    Rai Sugisaki est mon meilleur ami depuis que j'ai sept ans et il a toujours été quelqu'un de confiance surtout dans les moments plus difficiles.

   - Après l'école tu veux aller au cinéma? Il y a eu un nouveau film! me demande-t-il.

   -  Désolé, je dois aller à mes cours de rattrapage.

    Après les cours de rattrapage, je décide de passer dans la forêt près de chez moi pour aller plus vite lorsque je oisu quelque chose de brillant. Je décide donc de suivre cette lueur bleutée au loin. Après quelque temps cette lueur de lumière disparait. Rendu chez moi, je me sens étourdi, je décide donc d'aller me coucher.

    Mais ce que je ne savais pas, c'est que j’ allais me faire transporter dans un nouveau monde.

      Le lendemain matin, toujours étourdi, je me levai, Mais soudain, j’entendis des voix étranges qui me firent frissonner. Ces mots disaient «Ce soir, rejoins-moi derrière l'école à 00h00».

       - Qui êtes vous! Dis-je avec étonnement.

       - Je suis Arkania, ton famillier.

       - Que me voulez-vous ?

       - Tu es en danger!

       - Quel danger ?

       - Je ne peux te répondre maintenant ... N'oublie pas ton engagement .

Plus rien ! Plus de contact ! Plus rien ne se produit !

    Peu de temps après, je me rends à l'école. Comme je suis encore étourdi je vais à l'infirmerie où je dors jusqu'à la fin des cours.

       - Hey Hikari, il t’es arrivé quoi aujourd'hui?

       - J'étais à l'infirmerie, un peu étourdi.

       - D'accord, on se revoit demain.

   Plus tard dans la soirée, je remets en question les mots que mon famillier m’a dit. Après mûre réflexion, je décide enfin de m'y rendre.

  À 23h55, derrière l'école, le stress est à son plus haut niveau. Une lueur bleutée, la même que dans la forêt, apparaît au loin. Cette lumière, elle s'approche de plus en plus vite. Au bout de quelques secondes, je peux percevoir une silhouette derrière cette lumière tenant quelque chose dans sa main. Effrayé, je me sauve dans la forêt et m'y cache du mieux que je peux. Toujours caché, je peux entendre la personne qui me pourchassait s'éloigner de moi.

   À 00h00, je retourne vers l'école, toujours sur mes gardes. Moi, Hikari, j’entends des voix dans ma tête.

      - C'est moi Arkania.

      - Que me veux-tu?

      - J'aimerais que tu te rendes dans mon monde.

      - Quel monde?

      - Kralos!

   Et c'est alors, qu'un cratère se forma au sol. Je tombai à l'intérieur, le cratère se referma et ce fût le noir absolu...

   

   

 

L’ANOREXIE

 

 

Avez-vous déjà entendu parler de Valeria Levitin, la femme la plus mince au monde ? Quand on entend mince, on associe cette image à un idéal dans les magazines. Valeria souffre de la maladie psychologique la plus difficile à soigner sur terre : l’anorexie psychologique. Nous allons aborder le sujet avec les causes et les moyens de reconnaître l’anorexie, ensuite avec les conséquences et pour finir, les traitements et les non-traitements.

 

Premièrement, l’anorexie est causée soit par un manque de confiance ou par l’environnement familial (la relation avec le père) et surtout par l’influence des magazines sur les jeunes cerveaux humains.  La moyenne d’âge des personnes anorexiques est en baisse, les gens sont touchés de plus en plus jeunes, soit  autour de 12 ou 13 ans. Il est très difficile de savoir si un de nos proches est atteint de l’anorexie psychologique parce que parfois la personne concernée n’est pas elle-même au courant.  Les filles sont plus touchées par la maladie que les garçons, car 40% des filles ne sont pas satisfaites de leur apparence contre 18% chez les garçons.  Sans compter que 95% des anorexiques sont des filles. On peut reconnaître les gens anorexiques par leur baisse d’appétit, de plus, ils portent généralement des vêtements larges, ou avec plusieurs épaisseurs, pour cacher le fait qu’ils perdent du poids. Ils ont de la difficulté à dormir, font des excès de sport, ont des rendez-vous réguliers aux toilettes (car la boulimie est une maladie qui vient parfois avec l’anorexie). Et le plus évident des indices, c’est que ces personnes se trouvent trop grosses.

 

Deuxièmement, les conséquences vont directement affecter le système de santé de l’organisme humain. Plus le temps avance, plus le problème empire, dit le docteur spécialiste de l’anorexie Jacques Epiney. Les petits régimes du début vont devenir de plus en plus exigeants et «obligatoires». C’est la maladie psychologique la plus difficile à soigner car elle est prise souvent trop tard : les gens ne s’en étaient pas rendu compte. Tout va commencer avec un manque d’énergie au cerveau, alors le corps va aller dans les réserves de graisses et ensuite dans les os, ce qui va causer l’ostéoporose et, à la longue, une perte de grandeur. Avec la diminution du cerveau, vient la difficulté à penser, donc à voir la réalité. La déshydratation frappe; il y a aussi l’arrêt complet des menstruations, la pâleur de la peau, l’apparition de duvet sur la peau puis finalement, l’arrêt du cœur.

 

Troisièmement, pour soigner l’anorexie psychologique, il existe une thérapie afin de trouver d’où vient le problème. Parfois le problème est si intense, qu’il faut hospitaliser la personne en question pour un régime grosseur et parfois même, avoir recours à l’hypnose. Patricia, anorexique depuis dix ans, sait très bien qu’elle est trop mince, mais il a fallu qu’elle voit des photos d’elle-même pour comprendre vraiment. C’est réellement difficile de soigner l’anorexie si, en plus, certains sites et associations prônent l’anorexie. Pro-Ana est un site où on trouve les dix commandements d’ANA (de l’anorexie) avec des défis de perte de poids et des slogans comme «vaut mieux mourir qu’être grosse» ou encore «tu te puniras après chaque repas trop calorique».  Pro-Ana a tous les critères qu’on donne à une secte. Et si on décortique le mot Pro-Ana, Pro veut dire professionnel et Ana veut dire anorexique en latin. Il y a aussi plein de vidéos d’encouragement à rester anorexique sur Internet. Avec ça, c’est encore plus dur que jamais de combattre la maladie.

 

Donc, pour terminer, l’anorexie peut toucher autant les hommes que les femmes et il faut rester attentif aux signes. De plus, les conséquences sont dévastatrices sur le corps humain. Même à la fine pointe de la technologie, on a de la difficulté à se débarrasser de l’anorexie. Alors, que devrait-on faire pour stopper cette maladie selon vous?

 

Claudia Rouillard

24 octobre 2013

Centre d’éducation des adultes de Montmagny

 

 

 

 

 

 

Avis de recherche

 

C'était une journée chaude de septembre. David, itinérant de longue date, vivait dans la ville de Québec. Sa mère était morte alors qu'il était adolescent, et de plus, il n'avait jamais connu son père. David aimait bien regarder le ciel, couché sur son banc de parc, il y vivait déjà depuis quelques années. L'endroit,  situé près du Château Frontenac, était magnifique, les arbres grands, les bancs de bois confortables. Il regarda son pendentif, qu'il gardait précieusement, car c'était le seul souvenir de sa mère, sa pauvre mère, qu'il aimait tellement... Puis, la pluie commença à tomber. L'itinérant, avec sa grosse barbe rousse, dressa une toile pour se protéger de la pluie froide. Il était très débrouillard pour un vieil homme de 60 ans. Quelques minutes plus tard, le soleil ressortit et David rangea sa protection dans un de ses nombreux sacs qu'il avait dans son panier d'épicerie. Il contempla de nouveau le pendentif...

 

Une heure plus tard, alors que David dormait avec le bijou dans sa main, il sentit une pression sur son épaule. C'était l'agent Richard, un policier bedonnant, qui sentait tellement le parfum qu'on pouvait facilement détecter son odeur à plus de cent kilomètres à la ronde. Il baissa ses lunettes et se frotta la moustache, prenant un air sévère.

- Tu quittes immédiatement le parc, la bombe puante !

David ne pouvait pas répondre, car il était muet de naissance. Il était vrai qu'il n'avait pas pris de douche depuis longtemps, il sentait fort et ses dents étaient de la même couleur que les canards de bain. David sourit au policier.

-Hey! Écoute-moi bien! Tu quittes le parc. Nous les riches, on n'a pas besoin de pollution visuelle !

David eut peur; il se précipita et ramassa ses choses. Le son des paroles du policier était très grave. L'itinérant quitta donc le parc la peur au ventre, avec son panier. Il pensait n'avoir rien oublié...

 

Après trente minutes de marche, David eut besoin de regarder le pendentif pour se rassurer. Il n'aimait pas les foules et il était devant le Capitole. Les gens formaient une immense marée humaine et David ne s’y sentait pas très bien. Il chercha le bijou, mais ne le trouva pas...  Son coeur se mit à battre, comme un marteau piqueur. C'était l'objet de sa vie. Il se dépêcha de retourner au parc. Malgré la pénombre, il chercha et chercha. Il fit tous les coins du parc. Le pendentif n'y était pas. Avec la nuit qui arrivait, David décida de se coucher au parc, sur son banc.

« Le policier n'aura pas le temps de me voir, » se dit-il.

Il s'endormit et fit des cauchemars durant la nuit.

 

Le lendemain matin, l'itinérant se leva tout étourdi. Il vit l'agent Richard au loin. David se mit à courir avec son panier pour échapper au policier, mais se remit à marcher quand il vit que l'agent de la paix, trop lâche pour courir, était plus préoccupé à penser à l'argent de l'héritage faramineux que son père lui avait laissé à sa mort qu’à la pollution visuelle d’un itinérant. Le pauvre David était triste. Il se sentait terriblement mal. Il devait le retrouver au plus vite, son pendentif, sinon... Il commença à chercher dans les poubelles de la rue Saint-Jean. Il était dur pour lui de soulever les gros sacs. Il ne mesurait que 160 centimètres et il n'avait que la peau sur les os. Soudainement, un grondement... Un camion à ordure arriva. Max, le jeune chauffeur, débarqua de l'engin.

- Bonjour, il y a un problème ?

David sourit au chauffeur.

- Tu sembles chercher quelque chose d'important , toi !

Une lueur mystérieuse sortit du bleu des yeux de David.

« Enfin, quelqu'un qui me comprend ! »

Il embarqua dans le camion et, serviable comme toujours, il aida Max dans le reste de sa tournée.

 

L'après- midi tirait à sa fin, les deux hommes arrivèrent au site d'enfouissement. Max descendit le panier de David du camion. Sans dire un mot, ils se firent une accolade. Max reprit sa tournée, il ne voulait pas être en retard. David, lui, voulait concentrer ses recherches ici. Il pensait que le pendentif avait atterri  à cet endroit. Les vapeurs du site étaient nauséabondes. Des goélands tournaient même autour de l'intinérant. C'était très dangereux. Il y avait des objets tranchants, et David se devait de faire très attention. Après seulement quelques minutes, le pauvre se rendit compte que c'était mission impossible. Il se mit à pleurer comme un bébé. Tentant de s'assécher les yeux, il chercha, avec ses doigts aux ongles sales, son mouchoir de poche dans ses nombreux sacs. Il tomba sur le pendentif ! Le soulagement fut immédiat. L'émotion était tellement forte qu'il dut faire une prière.

 

La nuit tombée, il était trop fatigué pour revenir en ville. Il décida de coucher dans l'entrée du dépotoir. David tenait fortement le pendentif dans ses mains. L'objet était de couleur or, avec une photo de sa mère à l'intérieur du bijou. Il s'endormit sans souci, avec le plus grand sourire, soulagé, pour ne plus jamais se réveiller...

 

Gabriel Bélanger